/cheap thrills

âge vingt-neuf ans depuis le quinze août dernier, vingt-neuf années passées à une allure folle. Il se revoit encore obtenir son diplôme, il se revoit faire ses premiers pas à l'université du coin et pourtant, c'était il y a bien longtemps maintenant. Il s'approche dangereusement de la trentaine qu'il sait qu'il n'assumera pas avant au moins ses trente trois ans. Parce qu'il ne veut pas quitter ce temps où, il est libre. Ce temps où, il n'est pas obligé, par de multiples contraintes sociales et familiales, de se poser, de réfléchir à sa vie. lieu de naissance il a poussé son premier cri de nourrisson dans la capitale anglaise, ses parents habitaient encore à Londres et ils y restèrent un long moment avant de s'éloigner de la grande ville. origines|nationalité sa mère est le fruit d'un français et d'une irlandaise, mais son père est anglais et il en a gardé la nationalité.statut civil parce qu'il n'a jamais été quelqu'un qui s'attache et que lorsqu'il en a eu le besoin, il n'a trouvé personne qui ne le croit et accepte de se poser avec lui. Parce qu'il a papillonné à droite, à gauche, à Barcelone, Dublin, Paris, Milan, qu'il a gouté à tant de parfums, qu'il s'est délecté de tant de rires et  de caresses et qu'il a aimé cette liberté d'aller encercler ses bras diverses femmes sans penser à l'attachement, sans penser à son avenir, sans penser tout court. Il est célibataire et à l'aube de ses trente ans, il commence à se demander pourquoi il a tant voulu jouer avec l'amour pour finalement finir avec un trou béant, sentimentalement parlant, à la place de son cœur. emploi|études c'était l'économie qui l'intéressait, aussi surprenant que cela puisse l'être. Il aimait les chiffres, il aimait l'adrénaline et les divers hurry up que le métier exigeait. Il s'est lancé corps et âme dans de longues études, il est parti à l'étranger en Erasmus, il a appris l'allemand et l'espagnol. Parce qu'il aimait les langues aussi, c'était d'ailleurs son plan B. Il n'aurait pas su quoi faire de ce don qu'il avait pour les langues, mais il aurait bien trouvé quelque chose. Jake, il aime les gens. Il aime parler, se socialiser, faire rire, en apprendre plus sur eux. Il écrivait, fut un temps. Le blond a toujours une ébauche d'un livre qui traine quelque part dans un fichier de son ordinateur. Et il s'inspirait des héros de sa vie, parfois éphémères, parfois rencontrés autour d'un simple café mais ayant toujours une histoire pour le captiver, pour le faire vivre à travers leurs mots. Il aurait aimé être écrivain, astronaute, économiste, baroudeur, troubadour. Il a finalement tout lâché il y a deux ans, il a pris son sac à dos, il est allé faire de l'humanitaire. A son retour, il a ouvert ce café moderne en ville. Ecofriendly, menu végétariens pour ceux qui le veulent, avec des spécialités qui sont tendance. Il a ramené toutes sortes de techniques d'ailleurs. Puis il a apporté son bagout, son sourire, sa tchatche, sa volonté et toutes ses économies. Il ne sait pas très bien où il va dans sa vie. Le blond ne sait même pas où il sera dans cinq ans. Mais ce café, c'est la seule chose qui l'a fait se sentir à sa place depuis des années. Alors il profite, le temps que ça dure. Car c'est un passionné éphémère le garçon, il s'attache, puis il se détache. Il se connait que trop bien, alors il tire tout ce qu'il peut de cette expérience avant de faire son nid ailleurs, dans une autre passion, dans une autre vie. situation familiale ses deux sœurs sont tout pour lui, elles sont la raison du pourquoi il reste tant à Hartlepool alors que son coeur n'a de cesse depuis des années, de vibrer pour le monde entier. Il ne se sent pas juste anglais, il est aussi espagnol, danois, français, irlandais, chinois, australien, il se sent le monde, il se sent cosmopolite. Il se sent tout, le blond. Tout, sauf bien auprès de ses parents. Il les a tant détesté pour ne pas avoir été là durant leur enfance, pour ne pas avoir joué le rôle de parent à les éduquer, leur inculquer l'amour, l'affection, les gestes normaux d'un père, d'une mère envers son enfant. Il ne s'est pas senti validé par son père et il a du se construire seul, il a du faire un rôle de grand-frère protecteur et à la fois de modèle masculin pour ses sœurs. Il a su cette pression, de voir ses perles déçues, à Noël, lorsqu'un énième coup de fil leur indiquait qu'ils seraient à Hong Kong, Johannesburg ou petaouchnoc pour les fêtes. Mais en même temps, ils lui ont refilé la passion pour le monde, ces salops. A cause d'eux, lui aussi il veut bouger. Lui aussi, il se sent appelé ailleurs. Peut-être parce que c'est cet ailleurs qui lui a privé de ses parents trop passionnés par les autres, en dépit de l'existence de leurs enfants. Et comme l'être humain a tendance à répéter les erreurs pourtant apprises, pourtant subies, Jake aussi, a cette fibre. Jake vibre, beaucoup trop. Il n'est pas encore assoiffé, comme eux. Et il a peur de ne jamais l'être et que si un jour, lui aussi, il a une famille, qu'il les déçoit, comme il a été déçu. Il a peur de ne pas réussir à se tenir, de ne pas réussir à ne pas faire les même erreurs que ses parents. Et ça le terrifie, autant qu'il rejette cette pensée au loin dans sa tête et qu'il fait comme si de rien était. passe-temps le blond aime aller sur le sable et s'asseoir, réfléchir, ou tout simplement faire le vide. Parfois, il écrit. Il remplit le sol de sa chambre, le dessus de son bureau et de son lit, de feuilles volantes avec toutes ses idées, ses débuts d'essai, de nouvelles. Des mots précieux qui finiront par atterrir dans un grand sac poubelle. Souvent, il sort courir, écouteurs aux oreilles. Mais la plupart du temps, il est dans son café, à parler à tout le monde. souvenir d'enfance il devait avoir neuf ans et c'était les vacances. Ses parents étaient à la maison et la nounou n'était plus parmi eux. C'était le signe qu'ils allaient rester un bon moment et Jake était surexcité, autant qu'il se contenait pour ne pas se faire gronder. Puis son père l'appela dans son bureau. Celui-ci était recouvert de cartes et d'objets en tout genre, tout comme la décoration de la pièce, dont le blond n'avait jamais le droit d'entrer, était inondée d'objets remplis d'histoires, d'aventures et du monde. Il passa toute la soirée, seul avec son père, assis sur ses genoux, à découvrir tout cela. C'est l'un des meilleurs souvenirs qu'il a de son enfance. secret inavouable c'était lorsqu'il était à Dublin, cette charmante professeur d'économies qui lui avait mis le grappin dessus. Il est persuadé qu'il a réussi sa matière haut la main grâce à leur relation, mais sans cela, il n'aurait pas pu valider son année. premier baiser Il avait seize ans, c'était son premier amour. Au bord de mer, assis tous les deux sur le sable, la plage était vide de monde, la nuit était tombée mais une fête avec un feu de camp était à moins de cent mètres d'eux. Elle eut froid, il lui passa sa veste, puis il se pencha et il déposa un baiser sur ses lèvres. pire peur passer à côté de sa vie, à trop se mettre de limites et de règles. Regretter de ne pas avoir vécu pour faire plaisir à quelqu'un. Tout comme, trop vivre, à oublier de le faire réellement. rêve le plus fou Ce serait peut-être de publier son livre, une bonne fois pour toute, lorsqu'il l'aura fini, bien évidemment. porte-bonheur Il n'en a pas, il a appris à ne pas croire en ce genre de choses. Il sait que la chance, tu te la procures. Il croit en sa bonne étoile, il croit en Dieu, ce Dieu qu'il apprend à connaitre depuis peu de temps. C'est encore tout frais, mais c'est surement lui, son porte-bonheur. traits de caractère cultivé, malin, soucieux, attentif, sociable, charismatique, drôle, ne tient pas en place, persévérant, curieux, réaliste, susceptible, rancunier, relativise beaucoup. groupe lost in paradise.

pseudo|prénom plus de pseudo, john doe. âge|lieu de résidence vingt-trois ans, France. connexion moins en weekend, souvent en soirée. avatar luke mitchell. nature du personnage pré-lien de jack et inventé. commentaires    crédits lukem tumblr.