legend.

niam o'leary
“You only get one life. It's actually your
duty to live it as fully as possible.”

âge vingt-sept ans, il se rapproche dangereusement de la trentaine, une étape qui ne semble pourtant pas l'inquiéter, gardant encore dans son coeur la flamme de ses jeunes années. lieu de naissance comme ses deux parents et depuis deux générations, les O'Leary sont nés sur le sol anglais, dans la ville de Hartlepool. origines|nationalité son prénom comme son nom de famille trahissent des origines irlandaises dont les O'Leary ne se cachent pas et qu'ils portent fièrement dans leur caractère, jusque dans un accent qu'ils semblent continuer à cultiver, crachant sur l'anglais réglementaire diffusé par la bbc. statut civil actuellement célibataire, son coeur bat pourtant depuis quelques mois pour une jeune anglaise rencontré par la force du hasard dans les rues d'Hartlepool. emploi|études il ne faut pas se fier à sa condition sociale, la réputation de sa famille, et son air de vagabond ou de chat de gouttière car Niam passa trois années à étudier la littérature américaine à Oxford, ayant reçu une bourse d'études après avoir montré de grandes capacités durant ses années scolaires. Il lâcha pourtant l'université, entendit sa mère lui hurler dessus quand il revint avec ses valises en demandant à réintégrer le foyer familial le temps de se trouver un nouveau job et un appartement. Il se gâche, lui répéta-t-elle inlassablement -même six ans après, on peut la voir froncer ses sourcils et pincer des lèvres, regrettant que son fils n'ait pas continué plus loin dans ses études et se trouve un boulot honnête et bien rémunéré-, chose qui fit rire son oncle qui l'engagea comme barman dans son bar. situation familiale on ne pourrait compter les O'Leary sur les doigts d'une main ; entre ses divers oncles, tantes et cousins, sa mère mit au monde cinq enfants, Niam étant le troisième et second garçon de la meute. Niam s'entend avec tous les membres de sa famille, les O'Leary étant très liés les uns aux autres. passe-temps Niam est un gros lecteur ; s'il abandonna ses études de littérature, il ne crache pas sur les bouquins que l'on pourra trouver un peu partout dans son appartement, posés à même le sol, sur sa table basse, sa petite bibliothèque ne suffisant plus à accueillir sa collection d'ouvrages en tout genre. On pourra également le trouver usant ses baskets sur les trottoirs de la ville, traînant avec potes et cousins. souvenir d'enfance la première fois que son oncle Liam lui fit tirer sur sa cigarette ; Niam avait alors treize ans, essayait de se comporter comme un adulte ayant tout fait, tout vu, et s'étouffa dans une toux qui lui dura jusqu'au lendemain matin. secret inavouable Niam ne vous l'avouera jamais, mais il est un grand fan du film Grease qu'il se passe au moins une fois par mois, fredonnant les chansons et essayant même parfois de reproduire quelques mouvements de danse devant les yeux de son chien, blasé. premier baiser il embrassa Alicia dans les toilettes du collège entre deux cours, une expérience purement ratée pour l'un comme pour l'autre qu'il raconte parfois en rigolant, sans aucune honte. pire peur perdre l'un des membres de sa famille. rêve le plus fou prendre son sac à dos et parcourir le monde. porte-bonheur une petite croix que lui donna son père avant qu'il ne parte pour Oxford, un objet que l'on se transmet de pères en fils dans la famille O'Leary et dont il ne se sépare pas. traits de caractère libre, amusant, intelligent, sarcastique, moqueur, irrévérencieux, fidèle, rancunier, je m'en foutiste, chat de gouttière, cultivé. groupe dead in the water.

“ moving on means we have to protect ourselves.

(1) Niam est un grand lecteur, dévorant tout genre de littérature, ayant une préférence marquée pour les auteurs américains. Dans sa bibliothèque, on trouvera aussi bien du Tom Wolfe que du John Fante ou du Bukowski. Niam dit parfois qu'il aimerait se trouver une petite maison dans un coin perdu de l'Irlande et passer sa vie, là-bas, avec son chien et ses bouquins en attendant tranquillement l'arrivée de la faucheuse. (2) On ne trouvera jamais Niam sans une éternelle cigarette au coin de ses lèvres. Il fume majoritairement des lucky strike même s'il lui arrive de faire des infidélités à cette marque. Sa mère, également fumeuse et de mauvaise fois, le gronde bien souvent en lui demandant d'arrêter un peu avant que ses poumons ne deviennent trop noirs. Des réprimandes qui n'ont pour résultat que de le faire pouffer de rire en passant la flamme de son briquet sur le bout de sa nouvelle clope. (3) Niam est plus intelligent que son allure semble l'indiquer. Peu de personnes, ici, savent qu'il a foulé les bancs d'une université. On s'imagine qu'il n'a pas terminé le lycée en entendant rouler la vulgarité sur sa langue avec une aisance à vous donner des frissons dans le dos. Pourtant, Niam aurait pu continuer ses études, en fin de licence on lui proposa même des stages dans de grandes maisons d'édition londoniennes, certains de ses professeurs lui conseillèrent même de se mettre à son tour à l'écriture. (4) Les O'Leary ne sont pas tous des gens fréquentables. Leur réputation oscille entre le mauvais et le très mauvais dans cette ville anglaise. Si la branche dont est issu Niam semble plutôt respectable et bosseuse, certains de ses oncles ont fait des séjours plus ou moins longs derrière les barreaux. (5) On ne trouvera pas plus fidèle en matière d'amitié que Niam. Quand il choisit ses amis, il semble s'engager pour la vie avec eux ; aussi la moindre trahison est-elle très mal vécue et aucun pardon ne naîtra dans son cœur. (6) Niam est une vraie bille en matière d'informatique. Il préfère encore le bon vieux stylo et le papier et se retrouve comme un idiot dès qu'on le place devant un écran. Son portable est un vieil engin pourri, capable d'envoyer et recevoir sms et appels, on ne pourra pas lui en demander bien plus. (7) Niam partage un petit appartement avec son chien, un malinois de deux ans appelé Rosie ; son appartement est souvent squatté par des potes au grand déplaisir de ses voisins. (8.) Niam est un grand fan de rock anglais, aime particulièrement les Stones que l'on écoutera tonner dans son appartement à toute heure du jour comme de la nuit ; il aime également des groupes tels que toots and the maytals. (9) Niam est un piètre cuisinier, aussi évitera-t-on, si l'on est doté d'un peu de bon sens, d'aller dîner chez lui. (10) Niam fut végétarien pendant une période de onze mois, revint rapidement sur sa décision et trouva ses convictions de base complètement débiles.

pseudo|prénom raphaëlle. âge|lieu de résidence vingt-quatre ans, france. connexion 5/7. avatar boyd holbrook. nature du personnage inventé. commentaires il est superbe ce forum legend. 2854066396

. crédits tumblr (un gif hunt, je me souviens plus lequel).

“ Push yourself. Don't Settle. Just live well. Just live.

Il poussa la porte du bar de l'épaule, soupirant en jetant le mégot de sa clope sur l'asphalte derrière lui. A cette heure ne restait plus que quelques habitués, accrochés à leurs verres de whisky qu'ils faisaient tourner entre leurs doigts pâles, ses cousins qui jouaient aux cartes sur une table du fond, et son oncle Louie accoudé au comptoir, essuyant avec lassitude le bois vernis. En fond sonore, on entendait the specials, la voix du chanteur et les instruments couvertes par le murmure des discussions. En le voyant arriver, pousser un tabouret pour s'asseoir et poser ses deux coudes sur le comptoir, Louie se redressa et plaça le torchon sur son épaule, arquant un sourcil. « Je suppose que ça s'est mal déroulé avec la fille ? » lui demanda-t-il de sa voix cassée par des années passées à fumer cigarettes sur cigarettes et consommer presque autant que ses clients les plus fidèles. Un sourire en coin agita les lèvres de Niam qui laissa entendre un soupir en dodelinant du chef. « Non, je dirais pas « mal »... » Louie éclata d'un rire rauque, frappant dans ses mains. « Tu dirais quoi alors ? Désastreux ? » Son oncle le connaissait par cœur, peut-être autant que pouvait le connaître sa propre mère, sinon plus. Il l'avait vu grandir, l'avait porté dans ses bras quand il ne savait pas encore marché, avait recueillit ses premiers mots, ses premières peines de cœur, froncé les sourcils en l'engueulant doucement lors de ses premières conneries d'adolescent -et dieu sait que cette petite ville en avait connu ; Niam et sa bande étant connus comme des enfants terribles, ayant expérimenté tout ce que la vie, à cette âge, semble disposée à vous accorder de vivre-. Aussi, la romance entre son neveu et une fille qu'il qualifiait lui même de grosse bourgeoise, ne l'étonnait pas. Son neveu avait toujours couru après ce qu'il ne pourrait pas avoir, enchaînait les relations les plus casses gueule. C'était peut-être pour ça qu'il l'aimait tant, plus qu'il ne pouvait aimer ses deux fils assis dans le fond du bar à distribuer les cartes en écorchant l'anglais qu'on leur avait appris dans les salles de cours. Au moins, Niam était plein de vie, Niam ne se laissait pas abattre, râlait d'une façon qui portait toujours le rire aux lèvres, et menait sa vie telle qu'il l'entendait, à la manière d'un chat de gouttière se pavanant dans les caniveaux, les poils en bataille et les pattes boueuses. « Oui, ça ressemblait plutôt à ça, un vrai désastre. Un peu comme le jour où dieu se réveilla avec l'idée d'inonder la planète. Daisy était sur le bateau, moi je ramais à côté jusqu'à ce que je me noies comme Léo dans Titanic. Tu vois le genre, en clair. » Louie soupira à son tour dans un rire, et trouva une bière pour son neveu, histoire de lui remonter le moral. Il lui tendit son paquet de clopes, Niam en délogea une pour la glisser au coin de ses lèvres, se penchant vers la flamme du briquet. « Et donc, ton analyse ? » Niam arqua un sourcil en recrachant une ligne de fumée. « Elle est dingue de moi. » Louie secoua la tête en levant les yeux au ciel. « Bien entendu Niam, elles sont toutes dingues de toi. » Niam ouvrit les deux paumes de ses mains, comme si l'on tenait là l'une des évidences de ce monde. Qu'il soit encore célibataire, et ait passé les quatre derniers mois à courir après une nana qui ne voulait pas de lui -bien qu'il fut persuadé du contraire-, n'était donc qu'un détail dans la grande peinture de sa vie.