oscar ahlmann
“You only get one life. It's actually your
duty to live it as fully as possible.”
âge trente-quatre ans. lieu de naissance né le dix-sept octobre mille neuf cent-quatre vingt un à Berlin. origines|nationalité un allemand pure souche. statut civil en couple. emploi|études militaire dans l'armée de terre, ££££. situation familiale fils unique, sa mère est décédée suite à un cancer il y a plusieurs années. passe-temps boire affalé dans le canapé devant la télé. souvenir d'enfance avec mon père, dans les bois, à fabriquer des cabanes et y rester planquer des heures. secret inavouable j'ai pleuré la première fois que j'ai regardé Titanic. premier baiser certains me considéreront comme un monstre, mais je ne m'en souviens pas. pire peur pour l'instant, c'est de ne pas pouvoir retrouver l'usage complet de ma jambe. rêve le plus fou j'aimerais retrouver ma vie, celle d'avant ce putain d'accident. porte-bonheur un bracelet que mes parents m'ont offert pour mes dix-huit ans. traits de caractère méfiant, protecteur, doux mais brusque, solitaire, intelligent, impatient, têtu, impulsif, courageux, indépendant, arrogant, instinctif, séducteur, fidèle. groupe dead in the water
“ moving on means we have to protect ourselves.
01 j’ai adopté un berger allemand du nom d’Olaf (comme le bonhomme de neige) à la SPA et je l’ai formé pour l’armée. il est donc devenu soldat, lui aussi. il est maintenant à la retraite, devenu trop vieux. donc on passe nos journées tous les deux, affalés dans le canapé.
02 j’ai toujours voulu intégrer l’armée. mon rêve d’enfant s’est réalisé. mais les accidents, c’est très fréquent, trop fréquent. j’ai pris une balle dans la cuisse droite. après de multiples opérations, je récupère doucement l’usage normal de ma jambe. je ne sais pourtant pas si je pourrais retourner sur le terrain un jour.
03 je faisais beaucoup de sport avant. maintenant, j’ai juste espoir de pouvoir courir de nouveau.
04 je fais souvent des cauchemars, dus à la guerre, qui me réveillent en sursaut.
05 je joue de la batterie, ça me permet de me défouler. je suis un très grand fan de Phil Collins.
06 je bois un peu trop depuis que je suis rentré chez moi. j’ai toujours aimé les alcools forts, mais là, j’en deviens déraisonnable. c’est pour tenter d’oublier la douleur tant physique que morale.
07 j’analyse très vite l’environnement et les gens autour de moi.
08 je n’aime pas les surprises.
09 j’aime la nature, et je pourrais passer des heures assis sous un arbre, la musique dans les oreilles.
10 la seule relation sérieuse que j’ai commencée dure encore aujourd’hui.
“ Push yourself. Don't Settle. Just live well. Just live.
Il est seize heure trente. Nous sommes le six janvier deux-mille seize. J’entends un bruit puis, plus rien. Ma vision se trouble. J’entends du bruit. Je sens de l’agitation autour de moi. C’est la loi de la guerre, les règles du combat. Je ne me souviens plus de la suite. Je me suis réveillé un, voire deux jours plus tard, je ne sais plus. Je suis sur un lit d’hôpital. Beth dort sur le fauteuil, juste à côté. Qu’elle est belle ! J’ai mal. Cette douleur me ramène à la réalité. Je ne sens plus ma jambe droite. Je panique. Elle se réveille, et me raconte ce qu’ils lui ont dit, ce qu’il s’est passé. Une putain de balle perdue. On se dit toujours que ça aurait pu être pire. C’est vrai, j’aurais pu y laisser la vie. J’y ai laissé ma jambe.
Les jours passent. Je sens de nouveau ma jambe. Je n’ai pourtant pas de quoi me réjouir. Les médecins ont l’air plutôt optimiste. Ce n’est pas mon cas. J’ai toujours mal. Les médicaments calment à peine la douleur. Je boite, je marche à deux à l’heure. Je ne sais pas si je pourrais courir de nouveau un jour, je ne sais pas si je retournerais dans l’armée. C’est peut être un signe du destin pour me faire comprendre que l’heure de la retraite est venue. Je n’ai jamais cru au destin.
Je veux changer d’air. J’en peux plus de rester ici. Beth trouve un nouveau travail, et nous voilà partis en Angleterre. C’était il y a trois semaines. Les cartons ne sont même pas tous déballés. Rien n’a changé. Je vis toujours le même enfer quotidien. Et elle travaille de plus en plus. Pendant ce temps là, je suis comme un con, assis dans le canapé, incapable de rester debout assez longtemps pour me préparer à manger. Ce que je n’ai jamais supporté, et que je ne supporterais jamais, c’est de ne pas être certain de pouvoir faire tout ce que je veux du jour au lendemain. Je suis dépendant de cette putain de jambe, de cette atroce douleur qui me bouffe.
Bizarrement, je n’ai aucun regret. Mon métier, je l’ai toujours aimé. Je savais que ça arriverait un jour. Je n’ai jamais véritablement mesuré les risques. Et ça m’est tombé dessus, alors que j’avais tout pour être un homme heureux. Je n’ai plus envie de rien. Je reste seul, à boire des litres de bières. Je sais, mélanger l’alcool et les médicaments, ce n’est pas l’idée du siècle. Mais c’est pourtant l’alcool qui me permet de mieux supporter la douleur.
pseudo|prénom Volamour.
âge|lieu de résidence dix-neuf ans, à côté du Futuroscope.
connexion cinq jours sur sept.
avatar Paul Walker.
nature du personnage inventé.
commentaires bien le bonjour les amis
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crédits rivendell.